lundi 18 mai 2009

Les apports et les limites des TIC pour les ENSEIGNANTS

Depuis le début des années 2000, le programme de formation des écoles québécoises a émis de nouvelles exigences que les enseignants se doivent de respecter dans l’exercice de leurs fonctions. En effet, «la réforme de l’éducation ainsi que le contexte social des années 2000 impliquent le nécessaire travail d’équipe, l’échange des idées entre les pairs, la participation des parents et l’ouverture à la communauté.» (MEQ 2001) Selon moi, l’utilisation des technologies de l’information peut grandement être utile pour soutenir cette nouvelle vision de l’enseignement. Par contre, les TIC ont certaines limites.

L’environnement Windows est la base et l’utilité première, car c’est un «outil de gestion qui permet de garder facilement le contrôle des informations et de l’ensemble des applications (logiciels) de l’ordinateur» (Charron 2002). Les enseignants passent de nombreuses heures à préparer des situations d’enseignement-apprentissage et du matériel didactique pour les élèves. L’utilisation de logiciel de traitement de texte et l’accessibilité aux divers réseaux d’information offrent l’opportunité aux enseignants de planifier des activités signifiantes liées à la gestion de leur enseignement. (MEQ 2001). De plus, ils peuvent garder en mémoire dans leur ordinateur toutes leurs créations et les documents pertinents à leurs planifications.

L’accessibilité aux nombreux moyens de communication électronique comme les courriels ou les blogues permet des échanges très intéressants. Selon Asselin (2006), les blogues sont des outils qui offrent un soutien aux enseignants dans leur mission de faire apprendre aux élèves. Cet outil moderne pourrait servir de portfolio électronique pour les élèves qui seraient fiers de montrer leurs progrès à leurs parents. Ces derniers pourraient davantage participer à la vie scolaire et s’impliquer dans le cheminement de leurs enfants comme il est mentionné dans les nouvelles exigences du PFEQ.

De plus, les blogues peuvent être utilisés par les enseignants comme un lieu de ressourcement intellectuel (MEQ 2001). Que ce soit pour le plaisir ou pour suivre une formation continue, les professionnels de l’éducation peuvent adhérer à des réseaux thématiques. Cela leur offre la possibilité d’échanger leurs opinions, leurs visions de l’enseignement et de partager leurs réflexions ainsi que leurs découvertes. Ces pratiques collaboratives favorisent la coopération. En effet, ces dernières donnent lieu à des échanges qui permettent aux enseignants en formation initiale ou continue de réfléchir et de s’enrichir des propos de leurs collègues.


D’un autre point de vue, les TIC comportent des limites. Le réseau Internet offre un immense répertoire d’information, ce qui nous permet entre autre de suivre l’actualité. Par contre, en tant qu’enseignant, nous avons un rôle très important au niveau de l’utilisation des ressources disponibles. Il ne s’agit pas d’être des experts informaticiens, mais on se doit d’être consciencieux et responsables. Nous devons «savoir faire une lecture critique [des sites et logiciels] disponibles et les adapter aux besoins des élèves [en fonction des exigences du programme de formation des écoles québécoises]» (MEQ 2001).

La rapidité avec laquelle on peut trouver des informations sur Internet est impressionnante. Par contre, certaines interfaces de sites sont très attrayantes et peuvent nous influencer dans nos choix de références à utiliser ou à partager. Imaginez les impacts possibles si les enseignants n’exerceraient pas un esprit critique et qu’ils n’évalueraient pas le potentiel didactique des informations trouvées. S’ils tenaient ni compte du développement des compétences du programme de formation et ni des enjeux possibles… (MEQ 2001) Cela mènerait à d’importants problèmes dont celui de la désinformation. Ce dernier consiste à la diffusion par les médias ou les techniques d’information de masse d’informer faussement, en donnant une image déformée ou mensongère de la réalité. (Larousse 1994, p.332) C’est pourquoi, nous avons la grande responsabilité d’explorer attentivement le contenu des sites Internet afin de vérifier la véracité des informations fournies. Selon moi, cela est une des limites des TIC pour les enseignants, car il est véhiculé qu’on peut tout trouver très rapidement sur Internet. Mais en réalité, on se doit d’être conscient et vigilant face aux informations diffusées sur le Web.

À la suite de mon exploration des apports et des limites des TIC pour les enseignants, je crois fortement qu'ils sont utiles et pertinents à utiliser. Selon moi, les enseignants devraient faire des efforts personnels et suivre une formation «technopédagogique» pour découvrir et se familiariser davantage avec les nombreuses possibilités des TIC. Cela leur permettrait de les exploiter pertinemment dans les classes.

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