lundi 18 mai 2009

Les apports et les limites des TIC pour les ÉLÈVES

Les TIC peuvent être des moyens très efficaces et intéressants pour les élèves dans la poursuite de leurs apprentissages. Par contre, il faut être conscient que l’utilisation de ces technologies n’est pas un remède miracle. Les élèves doivent en tout temps exercer un jugement critique sur les sites consultés et les informations recueillies.

L’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) soutient les apprentissages des élèves et le développement de leurs compétences selon le programme de formation des écoles québécoises (PFEQ). Que ce soit en français, en science et technologie ou autres, ont peut intégrer les TIC dans tous les domaines d’apprentissage. En français, par exemple, un élève peut utiliser un logiciel de traitement de texte pour mettre au propre sa production initiale. Le fait d’utiliser un outil électronique est pour lui plus intéressant. En science, l’élève peut consulter des sites Internet où l’on retrouve des vidéos qui démontrent très bien différents phénomènes difficiles à expliquer comme l’éruption d’un volcan. À consulter : http://fr.brainpop.com/fr/category_20/subcategory_230/subjects_1752/


Dans le texte de Karsenti (2004), il est mentionné que les TIC «constituent non seulement des moyens de consultation de sources documentaires, mais aussi des moyens de production». Par le biais d’un blogue que les élèves ont créé, il leur est possible de publier des textes qu’ils ont produits. Les blogues des élèves peuvent être consultés par de nombreux lecteurs réels et différents les uns des autres. Cela est un aspect très intéressant et motivant pour les élèves, car ils savent que leurs productions seront lues. La possibilité que les lecteurs ont de commenter les textes, permet aux élèves d’avoir une rétroaction et de connaître l’opinion des gens sur leurs productions. Les blogues permettent aussi aux utilisateurs de partager leurs découvertes, d’échanger leurs opinions et de diffuser des informations sur divers sujets. (Miller 2006) Les nombreux échanges rendent les apprenants actifs et stimulent leur niveau de motivation face aux apprentissages. De plus, cet outil de communication permet aux élèves de développer une culture de réseau où ils sont amenés à collaborer. Cela est en lien direct avec les exigences du ministère de l’Éducation qui souhaite augmenter les pratiques collaboratives entre les élèves. (MEQ 2001)

Pour les écoles, l’utilisation des TIC est avant tout un soutien aux apprentissages, mais les élèves ne sont pas à l’abri des dangers du Web. Ces derniers sont très présents et parfois très subtils. C’est pourquoi les élèves doivent faire preuve d’une grande prudence face à ceux-ci. Bien sûr, les enseignants ont le rôle d’éduquer les élèves aux médias et de les sensibiliser, mais en dernier lieu ce sont les élèves eux-mêmes qui doivent se méfier et être responsables. Ils peuvent consulter des bavardoirs, des blogues et autres, mais il est nécessaire qu’ils se rappellent constamment les conseils de sécurité appris afin d’éviter de se faire piéger. Voici quelques exemples de conseils :

  • Ne pas donner de renseignements personnels ni sur soi-même ni sur les autres.
  • N’ajouter aucun inconnu sur sa liste de contacts.
  • Ne jamais se servir d’un blogue pour dire du mal de quelqu’un. (Miller 2006)


La qualité de la langue employée par les élèves sur le Web est une autre limite de l’utilisation des technologies de l’information. En effet, les élèves ont tendance à oublier l’importance d’écrire sans faute et de respecter une structure correcte. Lorsque les élèves écrivent leurs textes à l’aide de logiciel de traitement de texte comme Word, ils sont moins vigilants vis-à-vis l’orthographe de leurs productions. En utilisant ce genre de correcteur, «les élèves pourraient perdre leur jugement critique à force de se fier à l’ordinateur pour corriger leurs textes» (Désilets 1998). Il est essentiel que les enseignants informent les élèves que ces correcteurs oublient parfois de mentionner certaines erreurs et qu’ils ne traitent pas les problèmes d’ordre textuel. Cela explique l’importance d’utiliser d’autres outils comme des dictionnaires et des grammaires afin de corriger les textes adéquatement. (Désilets 1998) Lorsque les élèves écrivent sur leurs blogues, il faut leur rappeler d’utiliser leurs outils de références afin de diminuer le nombre d’erreurs. Les élèves qui utilisent les correcticiels doivent faire preuve de jugement et de responsabilité à l’égard de la langue afin de respecter un niveau acceptable de qualité. Ils doivent se souvenir que leurs publications seront lues par des centaines de personnes.

En conclusion, je crois que l’utilisation des TIC avec les élèves est à privilégier, car cela augmente leur niveau de motivation et d’intérêt face aux apprentissages à réaliser. Par contre, il est primordial que les enseignants sensibilisent leurs élèves aux risques d’utilisation.

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